Mercredi 22 novembre 2018. Nous arrivons à Chiang Mai dans le Nord de la Thaïlande. Après l’obtention du visa et avoir retiré quelques Baths, nous prenons le taxi direction la Guesthouse en 15 petites minutes. Marie a encore une fois bien choisi, notre logement est parfaitement situé et se trouve à 50m de l’enceinte de la vieille ville et du lieu où se tient le marché du samedi et du dimanche.
Nous prenons possession de la chambre et découvrons le cadre très tranquille de la Guesthouse avant de sortir rapidement nous balader. Car ce soir, c’est la pleine lune et la fête des lanternes (Loy Krathong).
Et là c’est le drame! Après avoir passé presque 3 semaines dans une relative tranquillité au Myanmar, loin de la foule, nous sommes abasourdis par le nombre de touristes. Les rues sont noires de monde, la progression vers le pont d’où sont censées être lancées les lanternes est extrêmement difficile. Nous mettrons une bonne heure pour faire moins d’un kilomètre au milieu de la foule. Arrivés sur place, ce n’est pas mieux. Nous ne verrons jamais le pont, bloqué par les touristes qui s’y massent. En chemin, nous avions acheté des lanternes, pour nous aussi avoir le bonheur de les regarder s’envoler (surtout les enfants). Malgré la foule, nous lançons nos lanternes.
C’est magnifiques, elles s’élèvent sous la pleine lune et vont rejoindre les millers d’autres déjà dans le ciel. Autour de nous, sous l’énorme pleine lune, des lanternes décollent toutes les secondes. Il y en a partout. Le ciel en est rempli et ça ne s’arrête pas. Après une bonne heure à contempler le ciel, nous commençons à avoir mal à la nuque! Nous prenons le chemin du retour, mais il est toujours aussi compliqué de se frayer un passage dans la foule. Des touristes par milliers continuent d’affluer vers le pont, et tout autant repartent dans l’autre sens. La longue rue que nous arpentons est jonchée de lanternes multicolores. Les thaïs savent y faire avec les décorations. Tous les 100m, on trouve un stand à même la rue pour se faire masser les pieds. Il ne me viendrait pas à l’idée de faire ça ici, avec la foule qui déambule sans discontinuer 2m devant moi. Il y’a également des dizaines de petites stands de street food. Tout à l’air tellement appétissant et sent tellement bon! Le choix est dur. Finalement nous jèterons notre dévolu sur des brochettes, des morceaux de porc, des boulettes et des saucisses (la spécialité de la ville). Un dernier stop aux pieds des remparts nous permettra de déguster un petit dessert à base de fruits, mangue, bananes et pastèque bien fraîches. Un régal. Il est l’heure de rentrer dormir. Depuis la terrasse de la chambre, nous pourrons contempler le ciel plein de lanternes, et constater que ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter.
La journée a été longue, et nous sommes un peu épuisés d’avoir eu à affronter cette foule. C’était un peu déroutant de retrouver autant de monde aussi vite.
Jeudi 23 novembre 2018. Après des délicieuses banana pancakes pour le petit déjeuner (c’est en train de devenir notre petite habitude) nous partons dans un parc avec une aire de jeux pour enfants pour que les nôtres puissent un peu se défouler et s’amuser. Ça leur fera le plus grand bien et ouvrira leur appétit. Encore une fois, pour le repas, le choix est dur, tout à l’air tellement bon! Nous flânons dans une grande surface pour faire le plein de produits pour Thomas. Nous étions à une couche près et n’avions plus de lait. Timing parfait. Nous passons également à l’agence de trekking dans laquelle nous avons réservé pour le lendemain, pour recevoir le briefing et se mettre d’accord sur tous les petits détails. Ça s’annonce bien. Un petit “Khao soy”, soupe avec une base de pâte de curry lait de coco et nouille (spécialité de Thaïlande du nord mais également du Myanmar et Laos), un passage au 7/11 pour faire le plein de friandises pour les petits et au dodo.
Vendredi 24 novembre 2018. Nous sommes en retard, et sommes obligés de zapper nos banana pancakes, grr. Notre guide est déjà là. Il s’appelle A, juste « A », prononcé à l’anglaise, diminutif de son nom thaï trop compliqué, soit, ça facilitera les choses. Il nous récupère dans un immense 4×4, on a du mal à monter dedans tellement il est haut. Nous sortons de la ville direction le Nord. D’abords par l’autoroute, nous bifurquons vers l’Ouest sur des routes plus petites. Au bout d’une heure, nous nous arrêtons dans un marché pour que A fasse le plein de provisions pour les 2 jours qui viennent. Nous repartons pour une heure de route vers les montagnes. Nous nous arrêtons près de Sop Poeng pour aller voir une cascade. Après une petite marche, nous arrivons au pied de la chute d’eau. Il faut traverser un petit cours d’eau pour arriver dessous. Cela nous permettra de nous mettre à température car l’eau n’est pas chaude. Pas grave, on se lance, et allons nous baigner dans le petite bassin, le souffle de la cascade est puissant et assourdissant.
Je me ferais bien fouetté comme il faut en essayant de passer sous la chute. Les enfants, trouvant l’eau trop fraîche à leur goût préfèrent faire des châteaux de sables sur la petite plage avec A. Après nous être bien rafraîchis, nous reprenons la route. Les routes sont de plus en plus petites et de plus en plus sinueuses. Les 4*4 se croisent parfois difficilement, les éboulements sur la chaussée sont nombreux. A un endroit la moitié de la route s’est même effondrée dans la rivière en contrebas. Pause déjeuner dans un minuscule restaurant aux abords de la jungle, nous sommes maintenant loin de l’agitation de la ville. Un immense repas nous attend, il y en a 4 fois trop, mais les enfants se régalent et ça s’est assez rare pour le souligner. Dans ce minuscule bouiboui, une chose retiendra mon attention, sur un des poteaux de teck qui composent le hangar qui sert de salle à manger, une manique, siglée Alsace!
Que peut elle bien faire ici? J’essaye d’expliquer à la gérante, qui ne parle pas anglais que ça vient de chez nous, et elle me dira pas du tout étonnée quelque chose comme « oui, oui, France! Alsace! » ok…
Ce repas gargantuesque englouti, nous reprenons, encore la route. La route fait maintenant place à la piste. Je comprend maintenant l’utilité du 4*4. La progression est lente et délicate. Mais où allons nous? Nous stoppons finalement au milieu d’un hameau de 3 maisons.
Nous sommes chez l’oncle de A, originaire de ce petit village. Dernière vérification des sacs et préparation en vue de la marche qui nous attend.
Nous commençons à marcher sur la piste, pendant 10 bonnes minutes, puis sans prévenir, A bifurque, saute dans le champ en contrebas et nous dit que ça continue pas là. Ah bon? T’es sure? Parce qu’il n’y a pas de chemin par là! On est directement dans les hautes herbes. Si, si, c’est par là. Ok…Nous le suivons donc, il y a effectivement un mini sentier qui se dirige vers la montagne. Et ça monte tout de suite. A nous indique que nous allons maintenant monter pendant plus de 2h, arf. Ça monte très fort. Thomas dans le porte bébé dans le dos de Marie, et Juliette me suit en me donnant la main. Ça ne rate pas, le petit en a assez au bout de 10 minutes et Juliette a déjà « mal aux jambes ». Quand à moi je suis déjà trempé.
Il fait 32 degrés, la progression est lente et difficile. On ne peut pas marcher à deux de front. Mon t-shirt me colle à la peau et la sueur me coule dans les yeux. Pour ne pas perdre trop de temps je prends Juliette sur les épaules. C’est dur. Ça ne fait que monter et c’est très raide. Nos sacs sont lourds. Mais nous sommes véritablement dans la jungle, les bruits, les odeurs et la vue ne trompent pas. Nous sommes loin de tout et ne croiserons personnes de la journée. L’ascension semble interminable, encore plus avec Juliette sur le dos qui ne fait que parler et me poser des questions. Thomas, quand à lui veut marcher, mais le terrain est bien trop difficile pour lui. A se relèvera à se moment plein de ressources pour le divertir. Il fera toutes sortes de bruits avec les feuilles trouvées sur le chemin et fera même marcher Thomas sur les portions moins difficiles.
Presque arrivés au sommet, une femme du village où nous devons aller viendra à notre rencontre pour récupérer le sac de A. Il était vraiment lourd. Cette petite bonne femme de moins d’1,50m le mettra dans un panier qu’elle accrochera avec une ceinture autour de sa tête et partira vers le haut de la montagne. En moins de 30 secondes, elle aura disparue. Nous continuons à monter, il fait toujours aussi chaud et c’est toujours aussi dur. Nous arrivons enfin au sommet. On s’accorde 10 minutes de pause et tombons en panne d’eau. Nous avons déjà descendu 3 litres!
Maintenant, la descente. Juliette est partante pour marcher, elle préfère les descentes. Mais ça descent aussi fort que ça ne montait avant. C’est au tour de Thomas d’aller sur mes épaules et c’est parti. Le terrain est abrupte et glissant, c’est technique. Nous descendrons pendant plus d’une heure, quand enfin, j’entends du bruit au loin. Ça me motive et j’accélère. Thomas et moi lâchons le groupe et fonçons vers le village. Nous arrivons enfin! Après près de 4h de marche. Il est 17h30, le soleil se couche dans 30 minutes. Heureusement que nous sommes arrivés avant la nuit, et heureusement que nous avons choisi le parcourt « plus simple, pour les familles ». Honnêtement, la marche n’était pas insurmontable, la vraie difficulté était de gérer la présence des enfants, mais on ne peut pas dire que c’était “easy” comme ils le présentaient.
Je découvre donc ce village, Pong Nkein, de la tribu des Lahu, une tribu originaire du Myanmar, avec influence chinoise, totalement coupée du monde, le seul moyen d’y accéder est d’emprunter le chemin par lequel nous sommes arrivés ou de venir par la rivière depuis un village situé 10km plus en amont. J’arrive par le haut du village, et tombe sur tout un tas d’animaux, des vaches, des gros cochons, et des poules qui vivent là en toute liberté.
Des enfants commencent à affluer vers nous et se passent rapidement le mot, d’autres arrivent encore. Ils sont tous intrigués de voir Thomas et sa tétine. Marie, Juliette et A arrivent enfin. Nous descendons dans le cœur du village accroché au flan de colline, nous entendons la rivière en aval. Il doit y avoir une dizaine de maisons. Nous descendons jusqu’à la dernière, surplombant justement la rivière, à moitié sur pilotis. C’est magnifique! Tous les enfants nous ont suivi. Nous nous installons sur la terrasse couverte, autour d’une immense table en teck. Ça se voit, tout est fabriqué sur place, avec les moyens du bord, c’est à dire que du bois. Nous sommes assoiffés, et miracle, juste derrière la table se trouve une de ces immenses glacières asiatique qui servent de frigo. Un homme arrive, enlève le cadenas qui la maintenait fermée et nous invite à nous servir. Eau, bière, Fanta, Coca, il y a de tout, bien au frais au milieu d’énormes blocs de glace. Les enfants comme les grands sont ravis.
Nous avons un peu de mal à réaliser où nous nous trouvons, surtout que notre guide a disparu depuis notre arrivée et que pas un des habitants rencontrés ne parle anglais. A réapparaît, il avait déjà commencé à faire à manger. Il nous explique et nous fait la visite. Juste au dessus de la terrasse, il y a un dortoir, d’une dizaine de places, il sera à notre usage exclusif pour la nuit. Tout est en bambou, le sol et les murs. Rien n’est fermé. Des matelas sont posés parterre entourés d’une grande moustiquaire. La cuisine est rudimentaire, une sorte de barbecue, sur lequel ils font tout.
Juste en dessous, une autre terrasse, non couverte, avec de quoi faire un feu de camp. L’ambiance est très conviviale, les échanges avec les habitants sont drôles, ils viennent tous nous saluer, voir les enfants et nous montrer leurs bébés.
Pour les sanitaires, c’est une autre histoire. S’il y a bien des toilettes « normales », comprendre pas à la turc, il n’y a pas de papier. Juste un grand seau d’eau et une louche et de grosses araignées sur les murs, pour le plus grand plaisir de Marie.
Pour la douche, on ne s’attendait pas à avoir de l’eau chaude, mais là, c’était pareil, un grand saut et une louche, et… des cafards. On se passera de la douche, de toute façon, nos vêtements sont dans un état catastrophique et nous n’avons pas de rechange. La nuit tombe rapidement, on installe plein de bougies pour y voir un peu plus clair. On se relaxe. On profite. Les bruits de la jungle reprennent le dessus sur l’agitation du village. Un cochon barre la route de l’escalier et aimerai bien nous rejoindre. Juliette n’osera pas descendre toute seule. Je la comprends, la bête devait faire 2 fois sa taille. On nous sert le repas. C’est un festin, 4 plats différents! Et en quantité! Un curry, un plats de haricots au poulet, un autre plat de légumes au poulet et du riz bien sur. A a même préparé des nuggets (délicieux) pour les enfants. Nous étions affamés, mais malgré cela, nous ne mangerons qu’un quart de se qui nous a été proposé. Pour le dessert, c’est l’avalanche de fruits encore en trop grosse quantité.
Nous avions des scrupules à laisser des restes, mais j’ai vite compris que les personnes présentes en cuisine aller en profiter. Après le repas, nous descendons d’un étage sur la terrasse, A allume un feu, et les enfants vivant dans la maison où nous dormons débarquent avec tout un tas de coussins et de couvertures pour se mettre à l’aise.
Entre le ciel plein d’étoiles, le feu de camp, le bruit de la rivière les bruits des animaux du village et ceux de la jungle, l’ambiance est hallucinante. Pour couronner le tout, A ramène une grosse lanterne pour que les enfants puissent la lâcher dans le ciel. Ils seront ravis. Fin de soirée en apothéose. Vient l’heure de se coucher, on s’installe, on coupe les frontales et les bougies et on tombe comme des mouches.
Samedi 25 novembre 2018. Nous avons très bien dormis, jusqu’à 8h30. Malgré les bruits et le soleil, rien ne nous a réveillé. A est déjà debout et entrain de préparé le petit-déjeuner. Fruits, banana pancake, beignets de banane et même toasts avec du vrai Nutella.
C’est royal et on se régale encore une fois. Et encore une fois il y en a 2 fois trop. Pendant le petit-déjeuner, A est descendu au bord de la rivière et a commencé à fabriquer un radeau en bambou. Car oui, nous allons rentrer en redescendant la rivière en radeau! 15 longs bambous d’une dizaine de mètres, 4 rangées de petits bambous attachés perpendiculairement pour solidifier le tout et faire office de sièges, et une sorte de trépied pour accrocher les sacs en hauteur…. et c’est tout! C’est reparti pour l’aventure. A a même ramené 2 petits gilets de sauvetage pour les enfants. Nous rassemblons nos affaires, embarquons sur notre radeau et nous nous élançons sur la rivière.
A est devant avec un grand baton pour pousser sur le fond et un habitant du village nous accompagne à l’arrière pour manœuvrer également. La rivière n’est pas profonde, entre un et deux mètres, mais est jonchée de grosses pierres. La descente est tranquille, les paysage superbes. Nous descendons dans une vallée très encaissée, la jungle nous entoure, c’est comme dans un film. Il y a eu de nombreux glissements de terrain là aussi.
A certains endroits on peut voir les ravines créées par les pluies torrentielles de la mousson partir du haut de la montagne à une bonne centaine de mètres en surplomb. Régulièrement, il faut slalomer entre les gros rochers, emprunter des petits rapides, l’eau passe par dessus le radeau, nous sommes trempés mais c’est très drôle. Le radeau ne bouge pas et les enfants sont en confiance. A tentera en vain de pêcher à la mouche pendant toute la descente avec une simple tige de bambou. Après 1h30 de descente nous commençons à apercevoir des petites cabanes le long de la rivière, nous nous rapprochons de la civilisation. Nous accostons dans un petit village où le repas, un Pad Thai, nous attend déjà, parfait, nous avions à nouveau faim. Séchés et habillés nous remontons dans le 4*4 de A qui nous avait mystérieusement rejoint dans ce village (son frère l’aura récupéré et ramené).
Nous redescendons la montagne jusqu’à un refuge pour éléphants, car c’est maintenant l’heure de rendre visite aux pachydermes. Les enfants sont émerveillés. Nous ne verrons que 2 éléphants. Etant en liberté, les 3 autres du refuge sont plus haut dans la jungle Et ne redescende que pour manger. Les enfants vont pouvoir les nourrir de bananes et de cannes à sucre.
Enfin les éléphants viendront surtout se servir dans leurs mains avec leurs trompes. C’est la première fois que j’en voyais d’aussi prêt et c’est véritablement impressionnant. Les éléphants rassasiés, enfin, pas vraiment, mais ils venaient quand même de s’enfiler 30kg de nourriture en 10 minutes, nous descendons dans leur terrain de jeu et les accompagnons dans la rivière pour les asperger d’eau. Je ne sais pas si ils aiment ça, ils avaient plutôt l’air placides à se demander ce qu’on était entrain de leur faire.
Il est temps de reprendre la route et de retourner à Chiang Mai. Les enfants feront la sieste pendant les 2h de route. Nous arrivons pile à l’heure pour le marché de nuit du dimanche soir qui a lieu à 2 rues de la notre. Nous remercions chaleureusement A pour les 2 jours que nous venons de passer et lui disons au revoir. Il aura était épatant tout au long du trek, très bon guide, excellent cuisinier et surtout parfait avec les enfants.
Pour le marché de nuit, c’est simple, la longue rue en ligne droite est tout simplement fermée et des centaines de stands s’installent en un clin d’œil. Il y’a de tout de l’artisanat, des vêtements mais surtout de la street food. Et là on va se régaler! Ça sera principalement des produits de la mer pour nous ce soir, poisson, crevettes géantes, et calamars. On prendra aussi des fruit shake pour le dessert.
C’est le ventre bien plein que nous rentrons enfin prendre une douche, nous brosser les dents et enfin changer de vêtements. Un vrai bonheur après ces 2 jours sans hygiène à macérer dans notre transpiration. Ce trek, aura été une expérience formidable. Les enfants, j’en suis sûr, en garderont de bons souvenirs. Thomas ne cesse de parler des éléphants depuis et Juliette du radeau de bambou. Nous avons longuement réfléchi à les emmener dans une telle expédition, si la marche s’est avérée compliquée par moment pour eux, le reste de l’aventure n’a posé aucun problème. Si l’on pouvait le refaire, on repartirait demain!
4 Comments
HENNY
27 novembre 2018 at 19 h 55 minEncore merci de nous faire partager vos fantastiques aventures.
C’est un vrai régal !
Jo Armentano
3 décembre 2018 at 9 h 00 minC’est chouette de vous suivre.
Récit et les photos sont intéressants!
Nous sommes heuruex que tout le monde aille bien et que vous puissiez ensemble profiter de ce merveilleux voyage!
Bisous à tous!
Jo
Guillaume
3 décembre 2018 at 13 h 50 minMerciiiiii!!
Gwen
10 janvier 2019 at 13 h 02 minC’est toujours un plaisir de lire vos aventures. Ce treck avait juste l’air fantastique : de l’authenticité, de l’aventure, des belles rencontres. Profitez, profitez