Myanmar

Kalaw, la montagne birmane

Jeudi 15 novembre 2018. Ce matin nous quittons Bagan. Comme d’habitude, on ne comprends rien. Un mini-bus doit venir nous chercher pour nous amener au bus qui nous emmènera jusqu’à Thazi. Nous ne sommes pas les seuls à partir de l’hôtel ce matin. L’heure tourne, les enfants s’impatientent, tous les autres voyageurs se font récupérer, sauf nous. A la réception de l’hotel, on nous dit de ne pas nous inquiéter. Ok. Le mini-bus arrivera avec 45 minutes de retard, ça nous aurait largement suffit pour prendre le petit-déjeuner que nous avons du zapper. Bref, nos bagages sont chargés et nous voilà partis. Au bout de 45 minutes de route, je constate que nous ne changerons donc pas de moyen de transport. Je n’aime pas ce genre de mini-bus, type fourgonnette, c’est très inconfortable et ça saute dans tous les sens. La route est loin d’être bonne, et ça ne manque pas, Juliette se sent déjà mal.

Au final, les 3h30 de trajet passeront assez vite, et sans vomi! On nous dépose donc à Thazi, devant notre guesthouse, qui ne paye pas de mine. On avait pas trop le choix il n’y en avait que 2 dans cette ville. La ville, justement, a des allures de far west. Le seul intérêt de s’arrêter ici, c’est pour prendre le train pour Kalaw, dans les montagnes. (Marie: j’avoue que c’était mon idée…)

Nous nous installons rapidement dans la chambre. C’est pas le grand luxe. C’est même la chambre la moins chouette depuis notre arrivée au Myanmar. Mais bon, c’est vraiment pas cher et ce n’est que pour une nuit. Nous sortons à la découverte de la ville, mais nous rendons vite à l’évidence, il n’y a rien à faire ici. La seule activité que l’on trouvera pour divertir les enfants est de taper l’incruste à la caserne des pompiers. Thomas est tout fou et veut monter sur les vieux camions rouges. Les pompiers, eux, ne semblent pas dérangés par notre présence et continuent leur partie de « Chinlone », c’est en fait la même chose que le Sepak Takraw thailandais. En gros c’est du badminton mais avec les pieds et la tête et une balle de handball en osier. On ne restera pas longtemps, parce que Thomas veut vraiment monter dans les vieux camions et devient intenable, et les familles des pompiers débarquent toutes avec des bébés pour nous les présenter. Les femmes essayent toutes de pincer les joues de Juliette. Elle a horreur de ça, et on essaye de lui faire ça une bonne dizaine de fois par jours.

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Il est 16h30 et on ne sait plus quoi faire. Nous décidons qu’il est l’heure de l’apéro et allons nous poser sur la terrasse du bar le moins miteux à 2 pas de la guesthouse. Nous avons déjà manger là à midi. C’est pas propre, ça inspire pas confiance, mais le patron a été super cool et tape la discute avec nous. On fait durer l’apéro en faisant un peu travailler Juliette. On mange un petit fried rice à 4, mais personne n’a vraiment faim. Nous rentrons nous doucher et nous coucher tôt, car demain, on se lève à 5h30 pour aller à la gare.

Vendredi 16 novembre 2018. Pas de taxi dans cette ville, nous devons prendre une calèche. Autant, la première fois, pour visiter c’était drôle, autant, coincés à 4 et avec tous les bagages, ça l’est un peu moins. Heureusement, il n’y en a que pour 10 minutes.

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Nous achetons donc nos billets pour le « slow train to Kalaw » (notez bien le slow, c’est important) directement sur le quai. C’est pas cher, 1900 khyats par tête (1€), pour un trajet qui doit durer 6h, pour faire… 80 kilomètres… Nous croisons pour la première fois des occidentaux depuis que sommes arrivés à Thazi. Ce sont deux allemands qui viennent de passer la nuit dans le bus/train depuis la Thaïlande et sont sur le quai depuis 4h du matin. Eux iront encore plus loin que nous et ne s’arrêteront pas à Kalaw.

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Le train entre en gare avec une demi-heure de retard. C’est le vieux train classique birman, le même que nous avions déjà pris à Yangon. Mais cette fois nous avons pris des places en « upper class » (Bouhhhh! Les bourgeois!). C’est tout aussi rudimentaire que la « standard class » mais avec des sièges à la place des bancs et des rideaux aux fenêtres (ce détail a son importance lorsque le soleil tape). Enfin, fenêtres, il n’y a pas de fenêtres, juste des trous dans les cloisons et un grillage métallique rouillé à descendre en cas de pluie. Bien sur nous n’avons pas 4 places ensembles. 2 places contiguës et les 2 autres aux à l’autre bout du wagon. Pratique avec les enfants. J’irai m’assoir avec Thomas sur les genoux. Plus tard un monsieur nous laissera sa place pour qu’on s’étende. Il n’y a que des locaux, les deux allemands et nous. C’est très authentique, le wagon est surchargé, les supports à bagages sont pleins à craquer de toutes sortes de choses, sauf de bagages. Il y a du matériel de cuisine, des vêtements, et même du poisson séché.

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Le train part enfin, et effectivement, il ne va pas vite. le trajet commence agréablement, nous traversons la plaine, et observons le paysage joliment éclairé par la lumière rasante du soleil qui se lève. Puis, au bout d’une heure, la pente s’accentue et nous prenons de l’altitude. Le paysage change, nous sommes maintenant dans la jungle. Le train serpente entre les arbres et les rochers. Il n’y a souvent pas plus de 50cm entre le train et la paroi rocheuse ou les arbres, parfois beaucoup moins. Régulièrement, on se fait fouetté la face par des plantes si on reste trop près de la fenêtre, euh, trop près du trou, pardon.

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Une heure plus tard, le train s’arrête au milieu de nul part. Bizarre. Et ça dure. Je descends et vais voir au niveau de la locomotive. Visiblement il y a un problème, les mecs se hurlent dessus, certains passent sous la loco pour regarder quelque chose qu’ils prennent en photo et ça dure, ça dure encore. De retour à ma place, je m’apercois que juste en face de la de la fenêtre, à moins d’un mètre du train, trône au milieu de sa toile d’un bon mètre de diamètre, une magnifique araignée. Elle est énorme, pas une tarentule, mais une grosse araignée jaune et noire qui fait la taille de ma main ouverte, son corps est plus gros que mon majeur et ses pattes doivent bien faire plus de 10cm. Je vois aussi ses 2 crochets, de très belle taille, qui ne me donnent pas envie de me faire mordre. Je suis à 2 doigts de m’endormir, quand le train redémarre. Mais dans le mauvais sens… super. Ce stop aura durer une bonne heure et nous voilà à faire marche arrière au ralenti sans que l’on sache ce qui se passe. On s’arrête après 30 minutes à la première station rencontrée. Un type m’explique qu’il faut changer la locomotive, ça prendra 30 bonnes minutes.

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Nous repartons enfin, cette fois c’est la bonne. Du moins, on espère. Les paysages traversés sont grandioses. Tantôt la jungle, tantôt des vallées verdoyantes, tantôt des falaises. Je ne me lasserais pas de regarder par la fenêtre toute la journée. Tant mieux, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire. Le trajet dure, c’est long, mais c’est beau. De temps en temps, le train s’arrête 5 minutes dans un petit village pour faire monter ou descendre des voyageurs et des vendeurs. Les vendeurs ambulants circulent dans le train en proposant leurs produits, des fruits, des jus, et des plats de riz et une sorte de viande non identifiée servie dans une feuille de bananier. Nous ne nous laisserons tenter que par les fruits, l’hygiène du reste est plus que douteuse. Surtout que depuis le milieu de la nuit et le riz dans le bouiboui de la veille, mon estomac ne va pas très bien.

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Les heures passent, ça devient très long. Thom dort sur 2 sièges, du coup je n’ai qu’une demi fesse sur le mien. A chaque arrêt, je descends du train pour me dégourdir les jambes et faire bouger les enfants. Encore une fois tout le monde vient les voir. Il ne doit pas souvent y avoir de petites têtes blondes dans ces villages reculés. Vers 14h, un panneau nous indique que nous arrivons au sommet, à 1500m. Mais ce n’est pas l’arrivée. Fausse joie. Le train continue sa route. Par 2 fois, le train fera marche arrière. Il dessert des villages se trouvant en bout de ligne et revient en arrière pour reprendre la voie principale, la nôtre, qui monte plus haut.

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Le moment le plus épique du trajet aura lieu lorsque Marie, séparée de moi par 3 rangées de siège, criera mon nom. Je me lève, et ne comprends pas. Je m’approche et Marie rouge de colère, m’apprend que Thomas vient de lancer la Barbie Reine des neiges de Juliette par la fenêtre. Oh punaise! Ça va être le mega drame! Je cours au fond du wagon, passe la tête par la porte et constate que le train perd de la vitesse, et est presque au ralenti. Nous ne sommes pas à une station mais au niveau d’une micro ferme. 2 types sont entrain de balancer (vraiment!) des cochons vivants depuis le dernier wagon du train, alors que celui-ci roule encore. C’est ma chance, je saute du train en marche (j’ai toujours rêver faire ça!) et cours vers l’arrière du train. J’évite les cochons et les chiens. Les gens me regardent avec sidération. Je continue à m’éloigner du train en courant et en regardant dans chaque buisson, quand soudain, je la vois! Elsa! Avec sa belle robe bleue, délicatement posée sur une touffe d’herbe. Je me retourne et constate que le train a continué à avancer tout doucement, mais doit bien être à plus de 200m. Le controleur me hurle de revenir (enfin j’imagine, je ne comprends pas le birman, mais il n’avait pas l’air du tout du tout content). Je cours, avec ma poupée dans la main et rattrape le train. Je remonte dans le train en marche (trop-la-classe) sous les yeux éberlués de bon nombre de passagers. Je regagne mon wagon et arrive chez Juliette pour lui rendre son bien. Le sourire sur son visage à ce moment là était magnifique. Je suis le Papa héros qui saute du train pour sauver la poupée. Ça ne s’invente pas!

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Le train poursuit encore et toujours sa progression à travers la jungle en longeant les falaises. On se fait la réflexion que l’air se rafraîchi (il a fait 35 degrés toute la journée en plus de l’humidité de la jungle). On ne va quand même pas arriver après la tombée de la nuit? Le téléphone retrouve un peu de réseau, ça fait depuis 10h ce matin qu’il n’y en avait plus, preuve qu’on se rapproche de la civilisation. J’arrive à nous géolocaliser, plus que 10km! Les plus longs du trajet…

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Nous arrivons finalement à Kalaw à 16h45, après 10h de train. Kalaw est une station de montagne populaire pour ses treks. Située à 1350m d’altitude, le climat n’est plus le même que dans la plaine. Quelle galère! Mais quelle expérience! Un taxi plus tard et nous arrivons à la Guesthouse. On a l’impression d’être en station, c’est bizarre, tout le monde est en polaire, et les locaux ont même des bonnets. Le soleil vient de se coucher et il ne fait plus que 17 degrés, ça change! Nous mangeons rapidement, une bonne douche et dodo. Nous devons nous reposer car nous partons marcher toute la journée le lendemain.

Samedi 17 novembre 2018. Réveil difficile, je n’ai pas beaucoup dormi, la nuit a été rythmé par mes allers retours aux toilettes. Chacun son tour. Nous prenons un copieux petit déjeuner en compagnie de trekkeurs/musiciens israéliens. Il faut prendre des forces pour la journée qui nous attend. Notre guide, Kenneth, un jeune de birman de 25 ans, vient nous récupérer. Il est drôle et enjoué et parle un très bon anglais, et ça, c’est très rare.

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C’est parti pour notre balade. Nous commençons à marcher dans le village de Myin Ka de l’ethnie DaNu et ça commence mal. J’ai de violentes crampes d’estomac et les enfants ne sont pas coopérants. Thom ne veut pas rester dans le porte bébé et veut marcher, mais n’avance pas et ramasse tous les cailloux qu’il trouve. Juliette, elle, ne cesse de se plaindre d’avoir mal aux jambes et ne veut pas marcher non plus. Au bout d’une demi-heure, nous avons déjà pris beaucoup de retard, je me résous à la prendre sur les épaules. Nous avançons tant bien que mal. Je négocie pour qu’elle marche un peu tous les quarts d’heure sinon je n’y arriverai pas.

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Les paysages que nous traversons sont magnifiques mais encore une fois très différents de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent. Il y a toutes sortes de plantations, beaucoup d’orangers, du gingembre, des tomates, des fruits du dragon, des rizières et des bananeraies. Il ne fait que 25 degrés mais le ciel est immaculé et le soleil tape fort. On crame vite. Kenneth nous montre et nous explique tout, la faune, la flore et les traditions locales. Il est par exemple très étonné que Marie et moi ne nous sommes mariés que 10 ans après notre rencontre et après 2 enfants. Au Myanmar ça ne serait pas possible. Il nous raconte également l’histoire de la région. Nous venons de passer dans l’état Shan, frontalier de la Chine, du Laos et de la Thaïlande, c’est l’influence chinoise qui se ressent le plus. Nous marchons jusqu’à midi et atteignons le petit village de PainNePin de l’ethnie Palaung. Nous sommes superbement reçu dans un « homestay ».

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Les enfants du village accourent tous pour nous voir, enfin, surtout voir les enfants. Les contacts sont drôles et touchants. Kenneth nous prépare un repas népalais dans la cuisine rudimentaire. Des chiapatis, à agrémenter d’un curry de légumes népalais, une soupe et des fruits pour le dessert. Nos estomacs n’étant toujours pas au mieux de leurs formes, il restera pas mal de fruits, des morceaux de pomme, de poire et de pastèque. Spontanément, Juliette décidera d’aller à la rencontre des enfants du village pour leur distribuer. Scène très touchante, où ces enfants étaient tous heureux de partager ce dessert avec une petite fille toute blonde.

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Il faut maintenant repartir, 3h de marche nous attendent pour rentrer. La pause et le repas furent salvateur, mais je ne me sens pas mieux. J’appréhende la non-volonté de marcher de Juliette, j’ai encore mal aux épaules de la matinée. Mais contre toutes attentes, Juliette se montre volontaire et enjouée. Je crois qu’elle est très fière d’elle et de son élan de générosité envers les enfants. Je crois aussi que les interactions avec les enfants de son âge commencent à lui manquer. Ce matin, nous n’avons fait que monter, alors l’après-midi sera consacrée presque intégralement à la descente. Le chemin est très accidenté. Ça descent fort et de grosses pierres jonchent le sol. Mais Juliette se prend au jeu de marcher et d’éviter les obstacles qui barrent le chemin.

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Nous marchons vite, et avançons bien. Nous croisons des habitants de petits hameaux, parfois une seule maison, tous contents de voir des enfants. Je ne porterai presque pas Juliette pendant l’après-midi, seulement dans la dernière côte, sacrement pentue. Nous sommes bien contents d’arriver, avec de l’avance sur le timing! Les remerciements de rigueurs faits à Kenneth, nous le laissons et sautons directement sous la douche.

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Nous sortons ensuite manger. On ne se fera pas avoir comme la veille où nous avons payé une fortune le taxi pour faire 800m. Les prix sont multipliées par 5 avec l’altitude. On marchera le long de la route principale non éclairée, sur un trottoir piégeur pleins de trous. En passant dans une rue marchande, nous en profiterons pour faire le plein de couches pour Thomas, nous arrivions au bout de nos réserves. Ce soir, pour féliciter les enfants de leur journée, ils auront droit à une escalope milanaise et des frites, dans un restaurant italien, il y en a beaucoup au Myanmar, on trouve beaucoup de pizzas et de spaghettis. Marie et moi mangerons local, les fameuses Shan noodles, un poils épicées mais délicieuses.

La nuit sera enfin reposante, même si les lits de notre chambre sont loin d’être confortables (j’ai encore l’impression de sentir les ressorts s’enfoncer dans mes côtes) et que les fenêtres n’en se ferment pas (classique ici), heureusement nous avions de grosses couvertures. Nous nous endormirons en écoutant les trekkeurs/musiciens israéliens chanter et jouer de la guitare juste sous notre fenêtre. Ils étaient vraiment très bons. Mais qui, dites moi donc, part en voyage dans ce genre de pays en emmenant 2 guitares par personne??

Ici s’achève notre étape « montagnarde » au Myanmar, nous serions bien restés 1 ou 2 jours de plus ici pour marcher, mais cela n’aurait pas été raisonnable avec les enfants. Nous avons eu l’impression d’avoir changer de pays pendant 2 jours. Demain, nous redescendrons de 700m pour rejoindre Nyaungshwe et le lac Inle. Ça s’annonce grandiose!

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6 Comments

  • Reply
    Julien
    21 novembre 2018 at 20 h 47 min

    Bravo super Papa sauveur de reine des neiges!!!

  • Reply
    Guillaume
    22 novembre 2018 at 2 h 46 min

    😜

  • Reply
    Eric Schneider
    25 novembre 2018 at 18 h 41 min

    Haha quelle aventure !
    Je n’aurai jamais cru lire une phrase comme ça  » Thomas vient de lancer la Barbie Reine des neiges de Juliette par la fenêtre » dans un blog voyage ^^

  • Reply
    Gwen
    11 décembre 2018 at 13 h 12 min

    Super papa! Bien joué, tu réalises ton rêve tout en devant super héros 😜

  • Reply
    Demion
    4 janvier 2020 at 21 h 38 min

    Le voyage avec des enfants prend vraiment une dimension particulière, à differents points de vue…

    Je lis votre blog depuis qlq jours et j’aime bcp.

    Je prépare notre prochain voyage, en famille, idéalement Cambodge et Sud Laos, mais nous aimerions aussi faire un saut à Saigon pour voir voir des amis… Tout cela en 18 jours…

    Des renoncements vont être necessaires.
    Si vous avez des conseils, je suis preneuse !

  • Reply
    Guillaume
    25 janvier 2020 at 19 h 20 min

    En effet nous avons adorés tous les endroits que vous citez mais 18jours me paraissent très court car les temps de transports entre les différentes étapes sont souvent longs… qu’est-ce que vous recherchez exactement durant votre séjour? pour le Cambodge, si vous ne vous limitez qu’à Siem Reap, les 18 jours sont possible, mais je trouve que c’est dommage étant donné que les temples d’Angkor sont devenus très très touristiques et ne reflètent pas forcément la beauté et la culture du pays. Si vous avez des questions précises sur certaines étapes (temps de trajet, choses à faire, mode de transports) n’hésitez pas 🙂

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