Island hopping volume 2 – épilogue

Jeudi 21 Mars 2019

Ce matin, nous nous levons assez tôt pour rejoindre le port de Langkawi. Nous allons retourner en Thaïlande, donc nous devons nous présenter à l’immigration de bonne heure pour avoir le temps de remplir les formalités avant d’embarquer sur le ferry. Tout est d’ailleurs très bien organisé pour nous faire passer devant la police de l’immigration. Mais, c’est sans compter sur la non-coopération des enfants! Dans la queue pour faire tamponner nos visas de sortie, Thomas décide que c’est le moment opportun pour faire une « petite » crise. Hurlements, pleurs, roulades parterre, fuites, on aura droit à la totale jusqu’à l’arrivée dans le bateau. Ça fait longtemps qu’il ne nous avait pas fait un coup comme ça. Heureusement, les policiers, très compatissants, rigolent plus qu’autre chose.

La traversée jusqu’à notre arrivée sur l’ile de Koh Lipe, dure 2 bonnes heures. Même si nous y sommes déjà allé, nous sommes obligés de repasser par cette île avant de remonter vers le Nord (ou alors il faut rejoindre les terres pour passer le poste frontière, mais ça, ça ne nous intéresse pas). Après le débarquement et avoir récupéré nos passeports, nous sautons dans un tuktuk et allons vers la sunrise beach où se trouve notre bungalow. Nous avons opté pour le même hébergement que la semaine précédente, au Forra Dive, qui est le meilleur rapport qualité prix pour un bungalow familial.

Nous avions été un peu déçu la première fois que nous étions venus sur Koh Lipe car on trouvait qu’il y avait vraiment trop de monde sur cette petite île. Mais lorsque nous arrivons cette fois-ci, nous nous rendons compte qu’il y a nettement moins de monde, normal c’est la fin de la saison. Nous sommes donc ravis de profiter de cette belle île une deuxième fois avec plus de calme. La walking street, LA rue avec tous les restaurants, bars et magasins est déserte, alors qu’une semaine auparavant, il fallait jouer des coudes pour pouvoir avancer. Le soir même nous allons manger un énorme poisson au barbecue dans un restaurant local conseillé par la propriétaire de notre bungalow. Un délice, cuit à la perfection. On a eu de la chance car le restaurant ferme le lendemain pour la saison!

Le lendemain nous avons enfin l’occasion de faire une sortie en kayak sur la petite île en face de la plage. Avec les fortes marées des derniers jours, nous avions à chaque fois du annuler. Les enfants sont super contents, on en profite pour faire un peu de snorkeling, c’est vraiment sympa. Juliette s’essaiera au masque et tuba. Elle observe quelques poissons mais sa peur des méduses l’empêche d’aller plus loin. C’est pas grave c’était déjà une belle initiation. Comme c’est la fin de la saison, les habitants de l’île sont en train de faire un grand nettoyage de l’île. Il y a des montagnes d’ordures un peu partout et surtout dans le village des locaux à côté de chez nous. Une énorme barge de 50m de long est échouée sur la plage et des camions viennent décharger des déchets à longueur de journée, tassés par des bulldozers. L’odeur est infecte, il y a des bungalows qui se trouvent tout près de cette benne, on est content de ne pas dormir là-bas!

Nous restons 2 nuits sur Koh Lipe, bercés par la musique de la fête du village, collé à notre bungalow. C’est drôle car ça n’empêche pas les enfants de dormir!! On est même content d’être ici, car ça nous permet de vivre encore une fois au contact des locaux et de ne pas nous retrouver coincer entre occidentaux. Le petit village est mi-ghetto, mi-décharge, mais les gens sont super sympas, nous saluent toujours, les enfants viennent nous voir, et on à l’impression que chaque soirée et un prétexte à faire la fête.

La dernière nuit, Marie et moi auront une petite frayeur au moment d’aller nous coucher. Au moment ou j’éteins la lumière, je sens quelque chose me frôler le pied. Je pense que j’ai du toucher mes habits au pied du lit. Puis Marie sent aussi quelque chose. J’allume la frontale et vois juste disparaître une bête derrière la cuisse de Marie. Elle la sent, se lève et je vois une scolopendre tomber de sa jambe. La belle bête d’une quinzaine de centimètres, s’enfuit rapidement entre la moustiquaire et le cadre du lit. Arg! On ne peut pas la laisser là, pas envie qu’elle revienne nous chatouiller pendant la nuit, voir de nous piquer. Ses morsures sont très douloureuses et peuvent être dangereuses. Je prends mon courage à deux mains, fouille sous le lit, et la retrouve blottie dans un coin. Avec un petit morceau de bambou, je la coince et l’écrase. C’était assez difficile, car la petite saleté se contorsionne dans tous les sens, sent l’attaque et essaye de riposter. Alors, je sais que ce n’est pas bien de tuer ces insectes, car ils sont important pour l’écosystème, mais il n’était juste pas possible qu’on reste avec cette chose dans notre lit! C’est la seule fois de tout le voyage où nous avons été effrayé par une bête. Il faut dire qu’avec l’habitude, il y a eu un peu de laisser aller dans l’installation des moustiquaires sur la fin du voyage.

Samedi 23 Mars 2019

Nous nous levons d’assez bonne heure ce matin et disons au revoir à Koh Lipe. On est très contents d’être revenus une deuxième fois finalement, car le calme nous a permis de re-découvrir l’île autrement. L’île en elle-même est vraiment magnifique, l’eau est totalement transparente et turquoise, le sable est blanc immaculé. La faune et la flore sous marine sont exceptionnelles. A seulement quelques mètres du bord on peu déjà observer des dizaines d’espèces différentes faire leurs vies au milieu du corail. C’est juste dommage qu’il y est autant d’hôtels et de restaurants car il ne reste plus vraiment de coin sauvage sur l’île.

Nous prenons un speed boat pour aller sur une île dont Marie me parle depuis longtemps, Koh Bulon Lae. La traversée dure 1h30. Le speedboat s’arrête en mer et un longtail boat vient nous chercher avec d’autres touristes. Les bateliers ne nous aideront pas du tout avec les sacs et les enfants, c’est trop la galère!! Je tombe même avec Thomas dans le bateau, du grand n’importe quoi, mais bon c’est la première fois que ça nous arrive, d’habitude les gens sont toujours très aidant. On nous dépose sur une plage où le personnel de l’hôtel est censé nous accueillir mais il n’y a personne. On prend un petit chemin qui longe la plage pour aller vers le resort où nous avons réservé un des plus beaux hébergements de tout notre voyage! A de nombreuses reprises, Marie et moi avions envie de nous faire plaisir, et de prendre un hôtel un peu plus haut de gamme (parce qu’on a toujours pris les plus bas de gamme en fait), cette fois, on l’a fait.

En arrivant à la réception, le personnel nous avait oublié, c’est pas grave notre bungalow est prêt. On a un bungalow familial super bien aménagé à 15m de la plage, c’est super!! L’île est autosuffisante en électricité donc des coupures ont lieu à certaines heures de la journée. Marie a beaucoup insisté pour venir ici car il s’agit d’une des îles les plus sauvages et tranquilles du Sud de la Thaïlande. Nous constatons rapidement que c’est vrai. Il n’y a pas un chat, la plage près du bungalow est magnifique et il n’y a quasiment personne.

Koh Bulon est une toute petite île qu’on peut traverser à pied en 45 minutes, au prix d’une marche épique dans la jungle en grimpant la colline du centre de l’île, mais ça vaut vraiment le coup. On peut y observer une faune incroyable. On fera le chemin plusieurs durant notre séjour afin d’observer les fameux “water monitors” (des lézards géants qui vivent près de l’eau et qui font plus de 2m de long), ils ressemblent beaucoup aux varans de Komodo, mais ne sont pas mortels. Mais on en verra pas… On les loupera de peu apparemment, d’après ce que les gens nous disent. On aura néanmoins la chance de voir des varans (gros lézards qui vivent dans les arbres et qui ont peur de l’homme). Les enfants seront tout contents d’aller à la recherche des petits lézards en tout genre autour du bungalow, mais aussi des gros. On aura la chance d’approcher un beau spécimen de plus 1,5m de long.

Un petit lézard (20 bons centimètres quand même) deviendra d’ailleurs notre voisin pendant ce séjour, toujours perché sur un petit tronc d’arbre à coté de nous, il se laissera bien approché par les enfants qui iront le voir plusieurs fois par jour et le surnommeront « Spike » à cause des pics sur sa tête.

On admirera également certains oiseaux tropicaux qui viennent toujours voler en groupe au-dessus de nos têtes au moment du coucher du soleil, pendant la « Golden Hour ». Juste après le couché du soleil, pendant un court laps de temps, tous les soirs, la luminosité devient magique. Tout prend une couleur orangée, et donne un coté mystique à la végétation environnante. En parlant de mystique, cette île l’est complètement. De nombreux endroits sont abandonnés et la végétation commence à reprendre le dessus, on se croirait dans la série Lost. Des bungalows, des bars, des restaurants, sont entrain de disparaître dans le centre de l’île. Selon une légende, au Sud Ouest de l’île, il y aurait une grotte magique dans laquelle on entend des murmures…

Tous les jours se ressemblent plus ou moins, on prend le petit déjeuner, on va à la plage, on se baigne, on fait des châteaux de sable, Thomas fait la sieste, on se balade, on se gave de fruits, Marie organise des petites chasses au trésor pour les enfants. C’est sympa, on se repose vraiment car c’est très très calme. J’ai fabriqué des pinceaux en cocotier pour que les enfants puissent peindre (on a trouvé de l’aquarelle mais pas de pinceaux) et même tissé un matelas pour les poupées de Juliette avec les feuilles d’un palmier. On est bien ici, alors on tente de négocier avec le patron. La saison se termine et il n’y a plus grand monde. C’est donc sans trop de difficultés que le patron acceptera de nous laisser rester 7 jours pour le prix de 5. Royal!

On discute aussi avec un anglais qui vit dans une tente de l’autre côté de l’île. Il travaille dans le bar (fait uniquement de bois flotté) sur la plage. Ce monsieur d’une soixantaine d’année nous explique son parcours de vie hors du commun qui l’aura amené sur cette île perdue.

Le thaï qui tient le bar fait de belles petites sculptures dans le corail qu’il trouve et a une collection de centaines de petits objets sculptés à l’arrière de son bar. Dommage que nous n’avons pas vraiment la place pour en ramener avec nous, car certaines pièces étaient magnifiques.

L’école de l’île vient tout juste de fermer, mais nos enfants profitent de l’aire de jeux (oui il y en a une) à côté de la cour de l’école. On croise quelques habitants mais pas beaucoup, on se demande où ils sont tous partis?

Ce dernier jour, nous avons même la chance de voir un groupe de dauphins chasser près du bord, il y en avait au moins 5 à moins de 100m du rivage. Un spectacle époustouflant.

Le samedi soir nous passons notre dernière soirée sur Koh Bulon, on en profitera pour tester les derniers plats de la carte que nous n’avions pas encore essayé. On s’endormira au son des vagues et de la nature. Nous sommes extrêmement contents d’être passé par cette île, très peu connue et que Marie avait repéré. J’étais réticent, car elle n’avait pas l’air très accueillante, mais s’est révélée être un vrai petit paradis sauvage.

Dimanche 31 Mars 2019

On se lève ce matin pour profiter une dernière fois du beau buffet du petit déjeuner servis dans le restaurant. Marie, comme à chaque fois se fait plaisir en mangeant un curry, chose inconcevable pour moi au petit déjeuner. Les enfants et moi on restera sur du classique et mangerons du toast avec des œufs. On dit au-revoir au personnel et aux autres touristes avec qui on a eu l’occasion de sympathiser pendant cette semaine passée ici (surtout des retraités qui passent 2 à 3 mois sur place!).

Il est temps de se rendre au longtail boat qui nous amène jusqu’au speed boat. C’est de nouveau une belle galère car pas beaucoup d’aide, mais on y arrive sans tomber cette fois-ci! On profite d’une de nos dernières traversées. Pour notre dernière étape nous avons décidé de retourner sur l’île de Koh Mook, notre gros coup de cœur dans l’extrême Sud de la Thaïlande! Après 1 heure 30, on voit l’île se dresser devant nous, on est tout excités! Nous l’avions quitté il y a presque 3 semaines et sommes ravis d’y retourner.

On se fait accueillir comme des rois au Coco Lodge, on négocie directement avec la patronne en arrivant et elle nous fait une belle ristourne de presque 50% sur les nuits. Puis nous intégrons un autre bungalow que la fois précédente, plus spacieux et mieux agencé. Même si la dernière fois nous n’en pouvions plus de l’inconfort du bambou, (tout est en bambou, le sol, les murs, les fenêtres et les lits!) on est tout content de le retrouver!! En fait, on s’est fait à ce type d’habitation, et on est même plutôt très à l’aise maintenant, nous n’avons pas de besoin de plus. Après un petit snack à midi, on loue rapidement un scooter et on part vers Charlie Beach pour retourner à notre endroit préféré, le bar de Mong! Ce dernier est tout étonné et content de nous revoir. Çà sent également la fin de la saison ici, la moitié de ses transats sont déjà rangés. Mais en 2 minutes, et sans que nous demandions quoi que ce soit, il nous re-arrange le spot que nous avions l’habitude de squatter la dernière fois.

C’est la fin de la saison également sur Koh Mook donc il y a moins de monde, et le bar de Mong par exemple va fermer au courant du mois d’avril. On revoit également notre pote Mustafa qui nous avait fait faire un tour en bateau. C’est drôle car on se rend compte que Mustafa est partout. Lorsqu’il fait beau, il se déplace en bateau et propose des sorties en mer.

Lorsqu’il y a de l’orage qui s’annonce, Mustafa va vite mettre son longtail à l’abris et fait le tuktuk. On le croise dans le village en train de couler du béton, déplacer des objets lourds (moteurs, générateurs, poutres, etc). On le croise n’importe où sur l’île en train de faire son footing, c’est trop drôle! Il vient toujours nous saluer, les enfants l’aime beaucoup.

Le temps est beaucoup plus changeant cette fois-ci, du coup on assistera a pas mal d’orages ce qui limite un peu plus les activités en fin d’après midi. La mer est plus houleuse également, donc les baignades sont un peu moins agréables (mais ça reste quand même royal, la température de l’eau ne descend jamais sous les 30 degrés, hein!). Un jour où la météo est meilleure, on demande à Mustafa s’il veut bien nous emmener sur l’île de Koh Kradan, juste en face de notre île. Il nous fait encore une fois un prix défiant toute concurrence. La traversée est très sympa et l’eau y est également très belle. L’eau est toute calme de ce côté là, donc on en profite bien avec les enfants. Par contre les prix des restaurants sur place sont exorbitants (pour la Thaïlande). On décide donc d’attendre d’être rentré pour aller manger chez Mong 🙂

Marie assistera a un cours de cuisine avec Juliette. Le cours est sympa mais moins bien organisé que celui qu’elle avait eu l’occasion de faire au Vietnam. Les filles rentrent avec des restes du cours: un curry vert au poulet ainsi que des pancakes pour le gouter miam!

Il y a un gros orage donc on décide de rester au bungalow. Ça passe vite, mais nous coupe dans notre après midi. Ça devient compliqué d’occuper les enfants dans un bungalow lorsqu’il pleut des cordes!!

Les jours s’enchaînent et on approche tout doucement de la date fatidique de notre retour. Nous n’étions pas sûrs de rester autant de jours sur Koh Mook à nouveau car le temps n’était pas de la partie. Mais le temps passe vite et on se sent tellement bien ici. On va à la découverte de nouvelles petites adresses pour manger. On va boire des coups dans le Coco Bar, un vieux bateau échoué sur la plage, transformé en bar et tenu par des pirates perchés. On commence à connaître de plus en plus de gens sur l’île, et tout le monde nous salue et vient nous parler. Il ne doit plus rester qu’une dizaine d’occidentaux sur l’ile. C’est sympa, car tous le monde est adorable. Il y a vraiment une belle ambiance ici!

Lundi 8 avril 2019

Ça y est on y est. C’est notre dernière journée sur Koh Mook… On part à 4 sur le scooter comme d’habitude, vers Charlie Beach. On prend notre petit dèj chez Mong en lui disant tristement que c’est notre dernier jour. Marie s’incruste en cuisine pour voir comment sont cuisinées leurs excellentes “fried noodles”. La journée file à toute vitesse et on essaye d’en profiter un maximum. Chanceux, alors que le ciel était couvert les soirs précédents, pour notre dernier jour, nous avons droit à un magnifique coucher de soleil. On discutera longtemps avec Mong avant de rentrer, il nous offrira même des cocktails pour finir en beauté. On lui laissera aussi tous les jouets de plage des enfants que nous avions acheté au fur et à mesure. Nous ne pouvions pas tout ramener, et puis ça servira à de futurs vacanciers ou à la fille de Mong.

Nous allons regretter cet endroit. On s’y sentait tellement bien, on a pu tellement en profiter. L’ambiance, les gens, la nourriture et le paysage sont magnifiques. Tout ici est agréable.

Pour cette dernière soirée, nous rentrons tard, très tard. Et c’est ce dernier soir que notre scooter a décidé de nous lâcher. Roue arrière crevée! Alors que nous l’avons maltraité pendant des jours et des jours, à 4 dessus, en roulant dans la jungle, en foret et sur les chemins de cailloux, notre fidèle destrier nous lâche maintenant. Heureusement, un dernier tuk tuk nous attendait, (y en a toujours un qui attend tant qu’il y a quelqu’un sur la plage), Marie et les enfants partent avec lui, et moi, je rentre au ralenti avec le scooter.

Le lendemain, c’est le départ, notre second séjour sur Koh Mook aura duré 10 jours. On fait une dernière fois nos bagages. On se balade une dernière fois sur le petit bout de plage devant le camping et nous dirigeons vers le ponton où nous attend le longtail. Nous prenons la direction du continent et de la ville de Trang, d’où un avion nous ramènera à Bangkok, avant de nous envoler, une dernière fois, vers la maison.

La petite demie heure de navigation nous parait interminable. Nous regardons l’île, cette si belle île, Koh Mook, s’éloigner petit à petit. On est tristes, nous savons que c’est maintenant terminé. C’est la fin. Nous n’avions plus foulé le sol du continent depuis 51 jours. 51 jours à traverser la mer et à sauter d’île en île. 51 jours hors du temps. 51 jours à vivre pleinement la fin de ce voyage sans se poser de question, sans trop penser au lendemain. La fin de 6 mois de vadrouille à travers l’Asie du Sud Est, doucement, à notre rythme et selon nos envies. Une grande parenthèse dans notre vie, qu’on ne voudrait pas refermer. Mais c’est alors que nous nous apprêtons à la refermer que nous mesurons la chance que nous avons eu de pouvoir l’ouvrir, la chance que nous avons eu de pouvoir vivre ce voyage, vivre cette aventure, en famille et avec nos enfants. Nous avons su mener à bien ce projet qui nous tenait tant à cœur, que nous avions mûri patiemment pendants des années et que nous avons su concrétiser, même au delà de nos espérances. Une chose est certaine, s’il fallait le refaire, nous repartirions demain et sans hésitations.

Pourtant pas adeptes de ce genre de petites phrases, celle ci, rencontrée au tout début du voyage, dans une auberge au Myanmar, nous avait intrigué. Aujourd’hui, on ne peut que lui donner raison :

Mais qui sait, peut être sommes nous déjà entrain de préparer la suite? 😉